Le cercle de vie : Partager un chemin de vie

French Translation (Deepl)

Il existe un cercle simple qui représente le dévouement à mon chemin de vie. Je l’appelle :

…Vivre, Chercher, Trouver…
…Vivre, Chercher, Trouver…
…Vivre…

Vivre
Dans ce contexte, vivre signifie être présent à la vie, avec toutes ses joies et ses peines, toutes ses bénédictions et tous ses défis. Apprendre à ÊTRE, c’est aussi éprouver de la gratitude pour le simple fait d’être en vie. Il y a une joie tranquille dans le fait d’être, qui, dans son essence, est à la fois gratitude et amour de la vie.

Mon appréciation du zen vient du fait qu’il met simplement l’accent sur la valorisation du moment présent. Lorsque nous sommes ouverts à « ce qui est » – ce qui inclut les personnes, les animaux, la nature et les situations de vie qui nous sont données à ce moment précis – nous exprimons une valorisation fondamentale de la vie et un « oui » sincère. « Se montrer présent à la vie est une manière puissante de dire « merci ».

En présence, nous percevons le potentiel « vivant » de chaque interaction. Lorsque « moi, en présence, rencontre quoi que ce soit », nous pouvons être touchés par la vie elle-même. Hier, j’ai eu une rencontre étonnamment engageante avec une table en bois, alors que je l’enduisais d’huile. Aujourd’hui, en sentant mes pieds nus sur l’herbe, puis mes mains dans l’eau chaude en faisant la vaisselle, un doux sourire s’est dessiné. Parfois, je passe à côté de ces rencontres, d’autres fois, elles sont à la fois délicieuses et remarquablement nourrissantes.

Chercher – Valoriser la vie « telle qu’elle est » peut être une idée simple mais n’est pas toujours facile. La présence, la gratitude et l’amour sont des enseignants exigeants. Être en contact avec le monde, c’est savoir qu’il y a toujours d’horribles souffrances. Comment pouvons-nous apprécier les dons infinis de la vie, alors que nos cœurs s’ouvrent à la souffrance universelle ? Quel défi pour notre humanité en éveil !

Chaque jour, même lorsque la vie va bien pour moi, je passe mon temps à me distraire du moment présent par des pensées répétitives et souvent inefficaces. Parfois, je suis perdu dans des jugements, des résistances ou des inquiétudes inutiles. À d’autres moments, je suis tout simplement absent. Parfois, ces « temps morts » peuvent s’avérer utiles. Je ne me critique pas pour ces habitudes, au contraire, en tant que chercheur dévoué, je les utilise comme des rappels pour revenir à la présence. 

La grande solitude dans la vie vient de la déconnexion. 
Lorsque nous perdons la connexion avec les fils significatifs qui nous lient : aux autres, à la beauté, aux tâches quotidiennes, nous nous sentons séparés du flux de la vie. C’est la misère pour les êtres humains. Souvent, nous répondons ces habitudes d’« absence » par des stratégies temporaires, généralement peu satisfaisantes, pour combler les trous dans nos cœurs.

Quelle que soit votre valeur la plus profonde, la « recherche » vous invite à vous efforcer sincèrement d’atteindre votre « chose la plus importante ». Pour moi, être sur un chemin, c’est s’engager à se connecter à la vie – même lorsqu’elle est désagréable. Le retour à la joie tranquille d’être vivant passe par cette expérience directe de l’instant présent.

La fonction de la recherche est de trouver.

Trouver

En tant que guide pour les autres et étudiant de la vie, je remarque que de nombreux chercheurs semblent rarement faire l’expérience de la profonde satisfaction de trouver. J’entends souvent des compagnons de voyage parler de déception et d’insatisfaction. Curieusement, beaucoup semblent plus engagés à chercher qu’à trouver, à voir ce qui manque plutôt que ce qui est là. Comment cela se fait-il ? Existe-t-il une « carotte extatique » imaginaire toujours hors de portée ?

Beaucoup de ceux qui se perdent dans la recherche ne semblent pas remarquer les moments subtils, apparemment insignifiants, où ils sont touchés par la vie. Presque chaque instant recèle une certaine beauté, une certaine bonté, une certaine vérité essentielle, un certain cadeau que nous pouvons apprendre à apprécier. 

Il est essentiel de renoncer à ce que l’on n’a pas.

Réduire nos exigences à l’égard de la vie pour répondre à nos attentes est une grande partie de l’expérience qui consiste à savourer « ce qui est ». Changer d’orientation en se demandant « qu’est-ce que la vie attend de moi maintenant » ? peut être éclairant. Lorsque notre recherche nous ramène à la vraie présence, il peut y avoir une véritable découverte.

Le sens (meaningfulness) est intimement lié à l’expérience directe et sincère de l’instant présent.

C’est le retour à la maison – le retour à la maison à travers la réalité de ce moment. Lorsque nous pouvons apprécier la couleur de n’importe quoi – une fleur ou un vêtement, le goût de l’eau, le doux sourire d’un étranger, l’éclat de rire d’un enfant – le sentiment subtil d’être chez soi, dans son corps, dans son moi, dans son lieu, dans son monde, apparaît. C’est ce qu’on appelle trouver. 

Apprendre à cultiver et à célébrer les moments simples de la vie nous relie à la vie, à l’amour et, peut-être plus important encore, aux autres. Le chemin est simple mais pas facile. Il faut une intention déterminée, un engagement à suivre un chemin de vie. Dans le zen, cela s’appelle le vœu : un vœu envers la vie, envers soi-même et envers tous.